CAN-AM

Merci. Moi aussi, il me tarde de voir la suite. Mais ce n'est pas pour demain Merci, disons qu’un forum est à la base un lieu d’échange, donc il ne serait pas juste que je l’utilise uniquement pour mon intérêt. De plus je prends un réel plaisir à communiquer en temps réel ce qu’est un chantier de restauration fait maison. Et j’espères que cela pourra faire redescendre sur terre, ceux qui pensent qu’en six mois ou quatorze semaines comme à la télé c’est fini et tout beau. Bon, j’ai travaillé sur le panneau extérieur de la portière passager. Le plus long a été de choisir la méthode de réparation. Mon souci, des trous de perforation par la corrosion au niveau de la baguette et en plein milieux du panneau. Au départ je me disais qu’un mastic alu pourrait faire ou bien un étamage si cela était plus important. Puis après sablage les dégâts étaient encore plus importants que ce que je pensais. Donc j’ai laissé tomber l’étamage. Donc j’ai voulu me lancer dans la découpe et la pose d’un patch, en sachant que la déformation du panneau serait importante. Ce qui déjà me rebutait pour la pose de l’étain… J’ai finalement opté pour le rebouchage par point. En me disant que si cela ne me donnait pas satisfaction, il serait toujours temps de tout découper. Alors après sablage avec un petit pistolet, voici ce qui était visible. Agrandissement des trous au maxi avec une pointe à section carrée, pour tester la résistance du morceau corrodé. Puis prise des mesures et fabrication de 3 jauges de profondeur, qui me permettront de revenir à la bonne position. Car je sais que le panneau va s’enfoncer sous l’action de la soudure. Toujours pour les mêmes raisons, quelques copies du galbe de la porte sont prises. Pour limiter les déformations, une barre de cuivre sera fixée dessous. Cela aura pour effet d’absorber la température et de réduire les déformations. Et surtout de m’aider au rebouchage. Finalement je garde cette solution, le panneau est épais et résistant. Bien sur une séance de planage est nécessaire, car comme prévu le panneau c'est gondolé sous l'action de la chaleur et la rétreinte de la soudure. Les dépassements de soudure à l’intérieur du panneau sont meulés. Afin de pouvoir positionner mon tas comme il faut lors du planage. J’ai plus qu’a sabler le reste pour finir le panneau.

Ok super, c'est pour cela que la patience est souvent recommandée sur une restauration complète

Alors ?

Et voilà, un peu plus de 4 ans de travaux viennent de passer à vitesse grand V. Et enfin la coque est sur le point de partir en peinture. (plus que 3 mois) Le récap de l'année écoulé c'est: 9 Février: La plage arrière est terminé. 17 Février: Le tour de malle est fini. 24 Février: Le dessous de la plage arrière et également fini. 17 Mars: Le pavillon côté gauche et la gouttière sont réparés. 25 Mars: Le tour de la lunette arrière est fini. 30 Mars: La deuxième traverse de pavillon est en place. 28 Avril: Le pavillon est enfin entièrement terminé. 4 Mai: Réparation de la jupe arrière fini. 5 Mai: Réalignement et étain de l'ailerons d'aile arrière droite fini. 9 Juin: Les renforts de malle sont fait et en place. 12 juin: Dépouillage du châssis. 16 Juin: Décrassage du châssis. 7 Juillet: Sablage et mise en apprêt du châssis. 28 Septembre: Mise en apprêt du soubassement et de l'intérieur, terminé. 14 Décembre : Accord du devis peinture et arrêt d'une date de début de chantier. 31 décembre: Réparation des portes toujours en cours. La suite pour 2020: C'est finir les portes, les cordons d'étanchéités, la réfection des charnières de porte et quelques bricoles. Tout cela pour fin mars. Le reste ce sera le châssis et les trains roulant avec quelques séances de sablage, ponçage et peintures en vues.

Heuuu t'es sur ???

Nombreux sont les régulateurs avec le corps à la masse, mais attention ce n'est pas une règle. Regarde ton schéma électrique, ou ton manuel à la page du contrôle du circuit de charge. Pour la bride regarde chez Restagraf la référence 428. Elles remplacent avantageusement ton modèle et sont aussi réutilisables. Tu les trouves chez AD ou autres fournisseurs en pièces auto.

Et c'est comme ça qu'une simple réparation devient un chantier de remise en état, quand il finit pas en restauration Comme je viens juste de découvrir le sujet... Désolé de revenir sur l'oubli de la tôle derrière le volant moteur... J'avoue cela m'a fait sourire et voir plus.. Et je te félicite pour ne pas avoir choisi la solution facile, de la partager en deux. Je sais, ce n’est pas bien de se moquer des autres . Mais cela fait du bien de voir que cela n'arrive pas qu'a soi.

La deuxième porte est sur la table. Pas de surprise, la même conception, le même procédé d’assemblage, cela donne les mêmes défauts. (Corrosion, soudure qui ne tient pas…) L'interrieur est à décaper, l'insonorisant part en miette et ne protège plus rien depuis bien longtemps. Ici comme sur l’autre porte c’est la zone la plus touchée par la corrosion. Une découpe sera nécessaire pour corriger ceci. Là c’est la soudure qu’il faut reprendre, je ne comprends pas pourquoi deux techniques de soudure ont été employé. Car visiblement celle au chalumeau ne tient pas. Je retrouve le même problème sur les deux portes. Puis il y a cet écrasement qui n’a rien à voir avec la fabrication. (Peut être un réglage de la porte avec un cric….) Donc réparation en cognant sur des leviers et autre manche de marteau introduit dans le logement de la charnière. Puis par planage afin de redonner à l’arrête la forme d’origine. Même chose pour le deuxième pli à droite bien plus léger, juste pour redonner une arrête correcte.

C'est clairement le top, même pour un remplacement de panneau.

Pas con , j'y penserais pour la deuxième porte

Désolé j'arrive à la bourre. Mais vu les dessins de ta roue de secours, elle est plus proche d'un objet de collection que de quelques chose d'utile. il est bien de faire attention aux pneus de plus de 10 ans, Il y a risque d'éclatement. Certains te diront qu'ils roulent avec depuis 20 ans, mais franchement c'est un risque qui peut coûter cher. Pour certains ces pneus ont encore une usure acceptable et représente un budget. Donc ils repoussent encore et encore, tout cela sans prendre en compte que la date de pose et postérieure à la date de fabrication..... Une population qui en fait régulièrement les frais sont les propriétaires de camping-car et remorque porte bateau...

Pour illustrer le sujet. Voici quelques exemples sur une surface matte donc difficile a voir par reflet. ( sauf en étalant du nettoyant de surface solvanté) Mais avec une lampe qui affleure la surface, la réalité saute au yeux. Sans lumière: Avec une lampe affleurant la surface : Plus fin à voir , sans lumière: Avec !!! L'impact de portière au supermarché . ET ben oui, c'est enfoncé .

Le bitume est enlevé , je vais pouvoir dégraisser l’intérieur. Après avoir retiré l’insonorisant goudronné, j’ai pu rentrer la ponceuse à l’intérieur pour éliminer la rouille superficielle du panneau côté extérieur. Ça c’est le résumé rapide, la vérité c’est 4 heures de taf. A contorsionner les bras à l’intérieur de la porte, et de se ruiner les doigts pour aller là où la ponceuse ne passe pas ! Sans compter sur le nombre de nettoyage avec un solvant pour tout dégraisser. Ces intérieurs de porte sont totalement dépourvus de peinture ou autre protection. Sachant que l’eau ruisselle à l’intérieur les jours de pluie. Je suis agréablement surprit par leur état de conservation. Je vais sabler cette porte, mais sans toucher aux deux faces du panneau extérieur. Pour éviter de les endommager, Je les protégerais avec un revêtement plastic le temps du sablage. Néanmoins il y a une zone critique qu’il va falloir réparer. Ici la superposition des tôles, des perçages, des joints qui gardent les saloperies, et les soudures qui ont agressé le métal…Font que la corrosion a fait son travail A l’extérieur. Même punition derrière. Après y a d’autres zones qui nécessitent un peu de redressage. Et plus curieusement c’est endroit tordu, par quelqu’un de peu méticuleux. Une soudure a réparer car la patte ne tient pas. ( genre de chose qui peu faire du bruit en roulant ) Tant qu'a y être, j'ai remit un coup de ponceuse a l’extérieur du panneau et une couche de primaire.

Murfodef, des personnes extrêmement exigeantes dans ce domaine, il y en a beaucoup. Mais capable de payer ce service, c'est une autre affaire. C'était quoi le prix de vente de la voiture que tu as vu chez le restaurateur équipé de ce dispositif maison....une Porsche a 200 000 € ? Car je pense savoir de qui tu parles. Après tu as la méthode US. Tu tartines comme un salopar, puis tu ponces toutes les imperfections. Pour finir à grand coup de lustreuse jusqu'à obtenir un miroir grâce aux cires miracle. C'est moins cher, mais dans le temps cela demande un entretien de malade. Car le brillant n'est qu'une illusion temporaire. Phill t'as donné une partie de la réponse. Mais avant de savoir comment inspecter une peinture dans les règles de l'art. Il faut se pencher sur les méthodes d'application et du matériel employé. Car de là dépendra pour beaucoup, le résultat final. 😉 Après, ton œil expérimenté sera le meilleur des outils de contrôle que tu pourras trouver. Traine dans les carrosseries, dans les salons autos, ou dans les halls des concessionnaires. Et tu verras que la perfection est rare.

Pour répondre aussi à ta première question. Non je ne suis pas carrossier. Mais je baigne dans les ateliers auto depuis que je sais marcher . (Cela s'appelle formation sur le tas) Je suis également le connard de chef, qui ne verra que les défauts sur une peinture neuve et qui dira " On ne livre pas, on recommence" . Pour te donner une idée, nous traitons environs 45 voitures par mois depuis environs 25 ans. Les carrossiers me détestent, alors que moi je les aime bien c'est bizarre Plus sérieusement, regarde un débosseleur travailler et tu verras qu'il ne sait rien faire de bien sans lumière artificielle. Sur une voiture dehors au soleil, tu ne vois pas la moitié des imperfections. Et si tu prends une loupe pour regarder en détail le micro bullage. Cela ressemble plus à la surface de la lune que celle d'une mer d'huile. Les raisons sont multiples, taux d'humidité, respect des temps d'évaporation des solvants, quantité de durcisseur, épaisseur d'application, délais d'applications, temps de chauffe et température de la cabine....bref peintre c'est un vrai métier. Je ne connais pas les raisons de tes questions. Mais un peintre sait avant même que la voiture soit sorti de la cabine , qu'il a merdé. Et c'est généralement une population qui ne se sert pas ou profite pas de la critique pour s’améliorer. (ça ce n'est que mon avis personnel)

A l’intérieur sous les néons. j'ai appris cela chez moi.

Merci, mais cela n'avance pas aussi vite que je le voudrais. J'ai commencé à refaire l'étanchéité de la baie de pare-brise et l'insonorisation des caves avant. C'est un produit qui reste souple comme du caoutchouc. Ici posé en projection. Là au pinceau pour l'étanchéité du raccord du passage de roue. En parallèle je prépare les portes pour le sablage. Car il y a quelques points à réparer comme ici. Et plus légèrement sur le panneau derrière la baguette en inox. Donc sablage avec un petit pistolet, puis traitement. Mais avant de sabler l'ensemble, il faut virer l'ancien insonorisant complètement sec. Une vue de l'intérieur de la porte.

Merci, j'espère bien ne pas lacher avant la fin 😁 Disons aussi que les travaux deviennent plus faciles à réaliser. 😉

Merci , Cela ne coûte pas plus de faire propre, juste un peu de temps

Les deux mon capitaine, vacance et travaux. Pas difficile de faire mieux, leur but n'était pas d'y passer dix ans dessus ... Non ce n'est pas du tout mon métier. Mais il y une trentaine d'années je peignais des pièces destinées à l'aviation. Ce qui me donne un avantage pour le choix et l'application des produits sur des formes autre qu'un capot ou une aile... Après dans mon job quotidien, je gères des équipes en après vente automobiles, dont une en carrosserie. Ce qui me permet d'être confronté aux problématique de ce métier. Que cela soit aussi bien économique que technique. Car quand cela ne va pas, c'est toujours dans mon bureau que cela fini. De ce fait je contrôle souvent les chantiers compliqués, pendant les travaux et nous échangeons sur les techniques à employer. Même si cela n'a rien à voir avec une restauration. Il y a des pratiques communes. Ce qui me permet aussi d'avoir les infos en direct pour mes projets. Nouvel appareil photos, donc c'est reparti. je peux mitrailler Bien sur que non, c’était du consommable. S'ils avaient prit soin de traiter toute les tôles. Ces autos seraient en bien meilleur état. Mais elles auraient aussi été plus chères et plus longue à fabriquer. Mon but n'est pas de faire de l'argent dessus sur une vente. Mais si je le peux, de conserver cette auto pour ma fille. La Ghia est restaurée depuis 20 ans, elle totalise environs 70 000 kms. Il y a zéro corrosion, zéro mastic fendu ou apparent, zéro décollement de peinture....seulement quelques impacts de gravier. Preuve que si nous appliquons les bons produits avec les bonnes techniques cela peut durer très longtemps.

Le soubassement est maintenant entièrement recouvert. Je l'ai fait en quatre fois à cause des vapeurs, car vue les surfaces et les formes à recouvrir avec trois bonnes couches d'apprêt. Les vapeurs se déposent sur des parties qui commencent à sécher en surface et fait comme une poudre qui gêne l'accroche du produit. La jupe arrière a été également apprêté en même temps que le plancher. Une partie qui n'a vraiment pas été du plaisir, c'est sous la lunette et la plage arrière. Même avec le tourne broche qui facilite grandement les choses. Il faut quand même mettre la tête dessous pour voir ou l'on pistole. Cela sans compter sur le nombre de recoins que vous ne voyez plus a cause du brouillard d'apprêt. Vous pouvez d'ailleurs apercevoir des zones plus sombre et bien ce sont des retouches faite plus tard car il y avait quelques manques. Ou bien des zones non peinte suite au masquage. Merci au tourne broche pour peindre ce dessous de plage arrière. Les ailerons des ailes arrière sont aussi une belle partie de plaisir. Surtout les deux cotés intérieur qu'il faut peindre sans aucune visibilité. L'intérieur de l'habitacle sans le pavillon a été fait en une seule fois, J'ai employé le même apprêt mais avec une dilution plus importante . Car là je n'avais pas besoin d'un apprêt de charge , mais seulement de recouvrement. L'avantage c'est qu'il sèche plus lentement et donc les vapeurs ne sont plus un problème, en contre partie les couches sont moins épaisse. Là aussi quelques recoins , mais bien plus facile d'accès. Ici c'est l’intérieur des ailes qui pose problème. Car le pistolet à gravité possède un bocal sur le dessus et donc il faut qu'il soit entièrement dans l'aile pour que la buse puisse arroser les surfaces. Et donc cela implique de balancer le produit à l'aveugle. Tout en essayant de répartir uniformément l'apprêt sur les six faces de cette zone. Puis j'ai terminer par le pavillon, dont les traverses ont été retiré . Cette fois c'est sur, ce n'est pas la condensation qui va le bouffer. Pour résumer c'est 10.5 litres d'apprêt qui ont été appliqué avec 13 % de durcisseur et 15 % de diluant en plus. Le fait qu'au préalable tout les intérieurs et recoins ont été sablé. Cela implique qu'il faut un jour ou l'autre les recouvrir pour les protéger. La couche de phosphatant a rempli sa mission pour la période des travaux. Mais à long terme et au contact de l'humidité cela ne suffirait pas. D'où la nécessité de tout recouvrir d'une couche d'apprêt époxy.

C'est un bel objet entièrement en alu, produit à partir de 1946 , mais sans valeur. Je l'ai acheté 12 euros avec son étui et mode d'emplois sur le bon coin il y a 4 ans. A ma connaissance il n'y a pas de relation entre Pontiac automobile et Pontiac appareil photos. C'est une marque française (Pontiac Paris). Pourtant il y a un détail qui a attiré ma curiosité et qui m'a fait choisir ce modèle pour mettre dans la boite à gants de la Bonneville. J'ai ce logo sur les ailes avant de la 59 , ainsi que sur la façade de la radio et je ne comprend pas ce qu'il représente réellement . Mais il y a ces petites encoches similaires à celle de l'appareil photo. Je m'étais dit que sur les meetings ce serait sympa d'utiliser ce type d'appareil avec a l’intérieur la technologie d'aujourd'hui.

Tu crois pas si bien dire......en fait j'ai un 6x9 Pontiac bloc métal 45, en très bon état . Le souci est de trouver les bonnes pédicules D’ailleurs je n'avais pas l'intention de le restaurer, mais de le modifier en numérique.... je verrais çà plus tard.

Pas très actif sur le forum en ce moment, mais les travaux avancent sur la Bonneville. Le soubassement est entièrement apprêté. J'en suis à la préparation de l’intérieur de la malle. Cela me prend du temps car je reprends les détails que j'avais laissé de côté jusque là. Pas de photo pour l'instant, l'appareil à rendu l’âme.

Pour en avoir discuté avec le repreneur d'une petite société de chromage. L'investissement en matériel le plus coûteux était sa propre station de dépollution en sortie de la boutique. Plusieurs centaines de millier d'euros, afin de pouvoir rendre "potable " les eaux de rinçage rejetées dans les égouts. ( pollué à la base par des métaux lourds et autre nickel...) C'est souvent la raison pour laquelle il n'y a pas de repreneur. Sans compter que c'est un boulot très pénible quand ont fait de la restoration.