CAN-AM

Voilà comment j’ai massacré le capot de ma Bonneville 59 en voulant bien faire. Pour sabler seulement l’intérieur du capot avec son armature , j’ai recouvert le dessus d’une couverture et d’une feuille plastique. Que j’ai scotché avec précaution sur les cotés. Au préalable j’avais décapé le plus gros de la vielle peinture avec du diluant de nettoyage. Et fait un traitement des projections d’acide avec du bicarbonate. De ce fait le sablage n’était plus qu’une formalité afin de me garantir un état de surface impeccable sans avoir besoin d’insister. Jusque là tout va bien. De plus je ne compte plus le nombre de pièces que j’ai sablé par le passé. (Deux voitures entières, motos, et une multitude d’autres pièces). Mais voilà le résultat en a été tout autre, et difficile à encaisser sur le coup. J’ai hésité entre me taper la tête par le mur ou m’effondré. J’ai préféré me relever les manches et trouver une solution. Ce capot étant une pièce rare à trouver chez nous, sa taille ainsi que son poids m'ont dissuadé d’en faire venir un des US. Après une période de non compréhension et d’incertitude, je peux affirmer ce qui c’est passé. Et je tiens à signaler que cela ne change en rien mon avis sur le sablage des pièces de carrosseries. Vu les renseignements auprès de professionnels avisés, je n’ai d’autre issue que de passer par la rétreinte des parties bombées. Bien sur je n’ai eu que des bons conseils mais personne pour tenter de passer à l’action vu la taille de ce capot. Quand aux parties bombées, j’en ai deux sortes. Celles qui sont accessibles des deux cotés et celles qui sont accessibles seulement de par dessus, car dessous elles sont cachées par l’armature. Ce résultat est purement de ma faute. Et cela ne vient pas du matériel ou de son utilisation. J’ai sablé ce capot comme je fais d’habitude. L’erreur a été d’avoir sablé ce capot alors qu’il était en plein soleil et cela depuis plusieurs heures. Nous ne pouvions pas le prendre à mains nues tellement qu’il était chaud. De par ce fait, j’ai ni plus ni moins figé la face intérieure de la tôle par écrouissage alors qu’elle était dilatée à son maximum. (Détente de la tôle). Et de plus j’ai soufflé à l’air froid à intérieurs des armatures pour évacuer le restant de sable. Puis j’ai rincé au nettoyant de surface avec un pistolet avant de phosphater. (Ce qui a eu pour effet d’amplifier le refroidissement et donc la rétreinte de la tôle au dessus des armatures). Tout cela explique que les parties sablées sont bombées dans le sens opposé au sablage. Le problème c’est que la tôle n’est pas détendue et sous contrainte de manière uniforme. Ce qui cause un effet de vague et qui me complique la tâche. Je dirais que les parties les plus touchées ont environs 5 millimètres d’écart avec l’origine. Apres avoir effacer les plis avec un maillet et une plaque d’acier de 3 millimètres que j’incères entre l’armature et la tôle de capot. Je retends la tôle avec mon outil artisanal (de fabrication locale) et une éponge mouillée. Sur la face intérieure pour la partie sablé et sur la face extérieure pour les parties au dessus de l’armature. Ce n’est peut être pas la meilleure façon, mais jusque là cela marche plutôt bien. La difficulté est de définir l’endroit à rétreindre et jusqu’où. Car il m’arrive de résoudre un endroit et dans le même temps de provoquer une contrainte 20 cm plus loin…parfois je suis perdu car je n’arrive plus à déterminer le point qui n’est plus en contrainte ou l’inverse. L’ancienne peinture me sert de témoin et je m’aide d’un réglet en inox pour suivre ma planéité et les légères courbes. Je ne vous cache pas que cela me prend beaucoup de temps. J’en suis à peine à la moitié et déjà une trentaine d’heure sont passées !!! Je redoute le résultat final car la surface est grande 1.90 m X 1.50 m. Je sais que j’aurais besoin de mastic par endroit. J’ai d’ailleurs commandé des cales à poncer US de grand format pour éviter de reproduire un effet de vague. Mais bon c’est une autre étape.

Oui de plus à cette époque ont ne parlait pas de déformation programmé pour amortir une collision. Si aujourd'hui toute les pièces de carrosserie existent en pièces de rechanges, ce n'est pas pour autant que l'ont peu les découper et les souder la ou cela nous arrange. Il y a des emplacements bien spécifique afin de garantir la solidité et la déformation prévu en cas de collision. Ces emplacements sont dans les notes technique des constructeurs et consultable par les carrossiers. Gros travail sur cette Tbird . Mais elle sera de toute manière bien plus résistante ainsi. Car il vaut mieux un longeron reconstruit par petit bout qu'un longeron blacksonné afin de masquer la dentelle.

Préparation du gabarit, découpe et mise en place du patch. Soudure du patch après traitement de l'intérieur (Phosphatant , zinc à froid ) Reste plus que les perçages pour les agrafe à effectuer.

Disons que nous n'avons pas le même but, et je pensais que ce renfort était bien attaqué de l’intérieur. Et je ne voulais pas le réparer à l'étain de peur d'emprisonner de l'acide à l'intérieur. Mais cette petite partie sera réparée à l'étain ou par soudure , maintenant que le renfort est ouvert :

Allons-y pour le capot abîmé par une ou plusieurs projection d'acide. Je pensais avoir à faire à un renfort attaqué de par l’intérieur et de par l'extérieur. Aprés découpe de celui-ci, je me suis aperçu que seul l'extérieur est endommagé. Donc se sera la seule grosse réparation nécessaire sur ce capot. Repérage des perçages pour les agrafes Puis découpe du renfort.

T'as vraiment pas de bol avec cette caisse..... Bicarbonate de sodium ( en pharmacie pour presque rien) et fini les problèmes d'acide. Mais plus c'est appliqué rapidement et mieux c'est. Et déjà bien rincer a l'eau limite la casse.

Merci pour ces encouragements, cela fait toujours plaisirs. Car la route est longue voir même très longue.

Bonjour Grand Pascal, Tu as raison cette aile m'en a fait voir, même si je m’attendais à trouver sa partie basse pourrie. J'étais loin de m'imaginer ce qui se cachait sur sa partie haute. Et je n'avais pas beaucoup d'autre choix que de la réparer, l'aile d'origine était récupérable seulement par un pro. Et le coût était largement supérieur , car en fait elle est cloisonnée sur toute la partie haute . Ce qui rend le redressage compliqué. Pour l'arrière, j'ai une part d'inconnue. J'y verrais plus clair quand je l'aurais décapé jusqu’à la tôle. J'ai repéré un endroit le jour ou je suis venu chez toi, sur lequel il y a au moins 3 cm et + de mastic. Et l'aile ARG normalement je ne la démonterais pas car elle fait partie intégrante de la coque, donc seule des découpes partielle seront réalisées. Dans les dernières nouvelles, j'ai trouvé deux renforts sous la caisse qui ne tienne que par l'épaisse couche de blackson. Même si ce n'est pas réellement une surprise, car ces types de coques sont connues pour ça. Cela confirme que je ne connaîtrais l'état de cette auto que quand elle sera entièrement à la tôle. Autre découverte , la boite auto est de 1963 avec la particularité d'être en alu mais toujours en Super hydra-matic 315 à 4 rapports . Au lieu du modèle 59-60 en fonte. D’après les ricains le modèle fonte était plus solide . Mais bon celle-là à quand même 50 ans et fonctionne toujours !!! J'aurais l'occasion de te faire un topo de tout cela. Mais pour résumer, il était grand temps d'arrêter cette auto pour la remettre en état malgré sont allure extérieure. A Bientôt

Comme tu dis Chargie, mais je suis encore loin de l'objectif final. J'ai choisi une tactique différente à mon habitude. En temps normal, je mets de-suite l'auto en pièces en stockant proprement chaque morceaux. Puis je sable la carrosserie et la méca et l'envois en peinture après avoir remplacé les morceaux pourries. Et comme le carrossier n'est pas rapide ( 2 ou 3 ans) Je restaure la mécanique et les différents éléments soigneusement répertoriés. Tout en faisant l’acquisition des pièces neuves ou meilleures que les miennes. Puis quand arrive la caisse j'attaque le remontage. Cette fois, j'ai opté pour un planning différent. La voiture étant accidentée et très moyennement roulable en l'état . De plus ayant eu un bras droit inutilisable pour une période d'un an. J'ai devancé la recherche de pièces rares et neuves ainsi que l'achat des pièces volumineuses. Ayant eu beaucoup de temps disponible sur Ebay Motors et quelques revendeurs. J'ai fait l’acquisition de nombreuse pièces. Donc mes achats futur et importants sont sur la mécanique (mais seulement quand je l'aurais ouverte) , une boite auto pour pièces ou remise en conformité, le sky de l’intérieur à coudre soit même ( gros budget car le flocage des logos d'origine et des motifs coûtent bonbon) , les échappements, Les vitres latérales avec encadrements chromées (identique aux Impala 59-60). Maintenant j'ai plus qu'a re-remplir la tirelire pour finaliser , vu que j'ai dépensé en un ans le budget des trois ans prévu !!! Puis réparation du choc avant et arrière. Et pour finir la restauration totale avec tout les aléas que cela comporte. Donc trois étapes, car je ne veux pas avoir deux voitures en chantier intégral dans l'atelier. ( Le frangin est sur sa Camaro RS 67. Actuellement elle est prête à partir chez le peintre). Voilà les grands traits.

Tu as bien raison c'est une maladie et qui n'est pas reconnue par la sécu Dans l’immédiat seule les pièces réparées recevront une peinture provisoire. Car la couleur n'est pas exactement la bonne sur cette voiture. Et je veux une voiture qui soit très proche de sa sortie d'usine sur le plan esthétique. Je roulerais un peu avec 1 ou 2 mois . Puis je mettrais en chantier l'arrière gauche de la voiture qui a subit un choc dans le passé et qui est très mal réparé . Je sais aussi que sous le blaxon du soubassement se cache de la misère. Puis je re-roulerais avec car j'attends que la Camaro du frangin soit plus avancée dans sa restauration. Et là je la mettrais en pièces afin de la remettre à neuf intégralement. Sachant que j'ai déjà constitué le plus gros du stock de pièces détachées neuves et occasion. Et que j'essaye de me tenir au calendrier fixé.

Merci. Désolé mais je n'ai pas plus simple en magasin . Mais cette petite vidéo d'un procédé par chalumeau pourra te donner une idée du résultat recherché.

Ce n'est que mon avis personnel, mais garde le 283 ci même si les pièces sont moins courantes que celle du 350. Dans notre pays les véritables Chevrolet 59 en 283 sont moins courantes qu'en 6 cylindres. Et ce moteur est vraiment sympa, il prend facilement les tours. De plus si tu veux l’affûter ,il existe tous ce qui faut.

Une autre étape a été franchise, celle de la mise en apprêt primaire afin de pouvoir appliquer les premiers mastic.

Voici un peu de nouveau car les vacances m'ont bien aidé. Pour infos les longues soudures ( + de 70 cm) sur le dessus de l’aile ont créé des zones où la tôle est fortement détendue. Certainement causé par le non-respect des procédures de soudage que j’ignore ainsi que par le planage que je ne maîtrise pas au mieux. J'avais donc besoin de rétreindre la tôle allongée. Ne pouvant pas me servir de l’outil de rétreinte de l’atelier, je me suis confectionné un outil rudimentaire mais très efficace. Le principe étant de réaliser des points de chauffe rapidement et très localisé. J’ai donc utilisé une batterie 12 volts en état moyen, un jeu de câble de démarrage et un charbon de démarreur. Le tout afin d’imiter le crayon de carbone qu’utilise les carrossiers. Résultat super efficace ma tôle ne fait plus glon glon quand j’appuis dessus et ne bouge plus du tout. Si c’était à refaire, je mettrais une bougie de préchauffage en série afin de réduire l’intensité. Car mon système était de reste puissant. Ps : j’ai également utilisé le masque de soudure car la lumière dégagé par le charbon n’était pas supportable.

J'ai exactement la vision opposée. J'ai toujours sablé mes caisses avant de refaire les parties perforées. Voir même j'ouvre certain corps creux et découpe les morceaux trop abîmées ( en les conservant pour modèles ) afin d'accéder aux doublures parfois cancéreuses. Car il ne reste que la tôle saine pour travailler, les trais sont bien plus précis et je n'enferme pas la rouille dans des cloisons dans lesquelles je ne pourrait pas y revenir lors du sablage. Mais à. chacun sa technique c'est le résultat personnel qui compte. Dans le cas de cette T-bird il est vrai que je n'aurait pas entreprit de tel travaux . Et retirer cette coque du châssis sans sa structure en état et clairement risqué. Dans tout les cas , félicitation pour le sauvetage de ces autos. Car j'en connais qui les auraient vendu en pièces et benner le reste.

Auto vraiment sympa , bel achat , même si je préfère les bubble top. Il y a quelques années , j'avais était voir celle-ci à Bréal sous Montfort à côté de Renne. Mais malheureusement pourrie jusqu’à l'os et en version Belair.

Pas de souci particulier, le transport tu le règles en même temps que les pièces. C'est le vendeur qui te le facture. Les taxes c'est soit le transporteur qui te demande de les régler à la livraison ou bien le centre de douanes. Les frais de douanes, dossier, TVA représentent environ 23 % de ta facture et du transport . De préférence paye avec PAYPAL, comme ça tu es couverte en cas de problème.

Je comprends très bien ton point de vue. Car si les berlines ne m'attirent pas , j'en dirais pas autant des breaks .

Disons que se qui me rassure, c'est que ce qui est fait n'est plus à faire. Mais tu sais Comet , faire un travail correct est toujours plus bénéfique que de le saloper. Et bien souvent cela ne coûte pas plus cher. Et puis sur une auto aussi intéressante que celle-ci, j'aurais vraiment honte de la dégrader. Je préférerais ne pas y toucher.

Merci , mais j'aimerais que cela avance plus rapidement. Le temps libre me manque un peu .

Et bien voilà, les soudures sont terminées sur la face avant. Jolie morceau avec ces 2 mètres de long. Réparation de la partie qui cédé après étirement dans le choc. Cette réparation est anodine, mais cela contribue à la rigidité de l'ensemble du panneau droit. Réparation de l'angle avant droit qui se trouve sous l'aile. Il était rongé par la rouille.

De la mayo au niveau du reniflard n'a rien d’inquiétant au premier abord. Il y a souvent de la condensation dans les caches culbuteurs mal ventilés . Et mélangé avec la vapeur d'huile cela donne de la mayo. Si ton huile moteur est propre, c'est que tu n'as pas d'eau qui passe dans l'huile. Un bon nettoyage du circuit de ré-aspiration des vapeurs d'huile et du cache culbuteurs s'impose.

Les derniers travaux fait chez eux sont ceux de la Dodge hemi en 2005. Et je ne leur ai jamais confié de 4x4, mais je sais qu'ils travaillent souvent pour les véhicules du Dakar. Sinon tu as ceci en inox sur Ebay : http://www.ebay.com/itm/Magnaflow-16724-Stainless-Cat-Back-Exhaust-System-59-64-Bel-Air-Biscayne-Impala-/321190228847?pt=Motors_Car_Truck_Parts_Accessories&fits=Model%3AImpala%7CYear%3A1959&hash=item4ac86df36f&vxp=mtr Et pour moins cher, que du sur mesure. Même avec le port et les douanes. Ou bien acier : http://www.ebay.com/itm/1959-1960-CHEVY-BELAIR-IMPALA-DUAL-EXHAUST-ALUMINIZED-283-327-ENGINES-/141043445099?pt=Vintage_Car_Truck_Parts_Accessories&vxp=mtr&hash=item20d6d82d6b

Oui c'est bien eux, je reconnais Gaspar le Hollandais. Equinox est donc devenu Tecinox. Oui c'est mieux de leur amener la voiture. Je leur est fait faire des silencieux sur plan grandeur nature , mais c'est compliqué.

Tu as la société EQUINOX à Lacabarède proche de Mazamet. A verifier si il sont toujours là. Je les ai souvent fait travaillé et toujours d'excellent résultats. Lanborghini Miura, Masérati Ghibli, Ghia ...plus diverses petites autos. Ils prennent en compte l’esthétique et la performance . La dernière auto équipé était la Dodge Charger 426 Hemi d'un ami. Bruit feutré et perf au rendez-vous.Et en prime une garantie à vie. Il font cela depuis plus de 20 ans.