June 2012 : The Route Sixty-six.

[Tom Joad]

Et oui. Tout ça en une seule journée. C'est aussi rapide qu'un voyage organisée, la cohabitation en moins. :lol:

Entre nous, le séjour idéal ne peut se faire en 15 jours. Il faut 1 semaine rien que pour Chicago, puis une autre semaine rien que pour aller à Springfield, IL.

 

Quelques petits scan pour ancrer tout ça dans la réalité :

Les tickets de caisse de Lou Mitchell's :

 

Le ticket du skydeck :

 

Et son prospectus :

 

Celui des bus que nous avons pris :

[Trooper Phil]

68 pages, ça me va, c'est que du bonheur ce sujet

[Tom Joad]

4e jour et 2e journée sur la route 66.

 

Après avoir passé la nuit au Travelodge Hotel, situé sur la Sixth Street (la route 66 en fait)...

 

 

... nous passons prendre un petit déjeuner au Mc Donald's qui est quasiment en face :

 

Nous entrons et nous dirigeons vers le comptoir.

 

Nous : Hi !

Le gars derrière le comptoir : Hi. How are you?

- Fine Thank you. You?

- This is not the Chicago accent. Where are you from?

- France.

- France ? Paris?

- Not anymore.

- Where in France ?

- You wouldn't know where it is...

- Oh, i've been eight time in France, you know.

- Oh. Ok : Grenoble.

- What ?

- Greunaubeule.

- Oh Grenoble, I know that.

 

8O

 

Il nous a raconté qu'il était passé dans le tunnel du mont-Blanc un quart d'heure avant l'incendie meurtrier et qu'il l'a appris le soir en regardant le JT, et qu'il se sentait chanceux.

Il a continué en nous racontant qu'il avait regardé la veille, la fin du Dauphiné, et qu'il attendait le Tour de France. 8r)

 

Une petite rencontre qui fait oublier la pluie qui nous a accompagnée toute la matinée.

 

Les petit-déjeuners des Mc Do US n'ont rien à voir avec les nôtres :

 

Après avoir englouti une bonne partie,nous sommes remontés dans la voiture . Les porte-gobelets y ont prouvé ce matin-là leur utilité ! :lol:

 

Nous nous sommes garés sur E. Jackson Street, à côté des bureaux de l'Attorney General mis notre Quarter dans le parcmètre et nous sommes passés devant le Capitol :

 

Statues :

 

Puis nous avons remonté la E. Capitol Avenue vers l'est :

 

à certains endroit, on se croirait presque en Europe:

 

(à l'intersection avec la S. 9th St.)

 

Ce que je voulais faire c'était au moins visiter la maison de Lincoln. Pas que j'ai une vénération pour cet homme, loin de là, mais visiter les vieilles maisons, j'adore ça. :roll:

Et on était juste à côté !

Sauf que la voiture est à 7 blocks de là et que le compteur tourne....

Demi-tour direction la voiture :

 

 

 

 

 

 

To be continued ...

[Spécial 61]

C'est sur que les portions n'ont rien avoir avec ceux qu'on nous sert en France!!!

Et au niveau tarifs bien qu'ils aient augmentés, je doute qu'on a un menu pour 10 ou 15 $

[Tom Joad]

Le parking officiel pour les visiteur du lieu étant trop cher, nous nous sommes garés sur la S. 7th St, le long du trottoir, au niveau du parking visiteur. Le parcmètre était bien moins cher que le parking officiel !

 

Des lignes de bus touristiques sont disponibles :

 

Le Lincoln Home National Historic Site est en fait un quartier, composé de 4 blocks dont les deux rues traversantes sont été fermées à la circulation automobile.

Dans les années 80-90, on pouvait encore se garer devant la maison de l'ancien président, et les maisons voisines étaient habitées.

 

Ce que je voulais faire, c'est visiter la maison de Lincoln. La visite est gratuite, mais il faut prendre des tickets quand même.

Comme j'étais étonné que les tickets soient gratuits, j'avais bien précisé au guichetier :

- Two free tickets, please.

- How much? Three?

-No, two.

:lol:

Faudra que je revois ma prononciation. :mrgreen:

 

 

Les tickets en poche nous avons rendez-vous avec un guard dans une maisonnette qui sert de poit de rassemblement et d'introduction au lieu.

Trottoir "comme à l'époque" :

 

Dur d'imaginer qu'il y a un siècle et demi, ici le bruit des oiseaux était couvert par les carrioles, les cris des vendeurs ambulants, etc..

Les trottoirs étaient boueux et pas de niveaux et le pavage n'était pas encore posé...

 

Dans les années 80, la maison de droite (celle du rendez-vous) était un petit pavillon typiquement US avec Auvent, colonne de brique, etc..

Après le rachat par le Parc, elle a été restaurée dans son état initial.

 

Méthodes de construction :

 

Allons-y :

 

Extérieur :

 

Intérieur :

Le salon :

 

La salle à manger :

 

à l'étage, dans la chambre :

Pas d'ordinateur, ni de clavier/souris/écran/imprimante/fax, téléphone. ON pouvait faire petit ! :lol:

 

Stéréoscope :

 

La chambre de Madame :

 

Le panneau précise que c'est ici que Mme Lincoln trouvait la paix, sauf quand ses deux fils, Willie et Tad, dormaient avec elle. Ils avaient des lits qui se rangeaient sous celui de leur mère. Lorsque le plus vieux frère, Robert, est parti au college, Willie et Tad ont migré dans sa chambre, de l'autre côté du couloir :

[Tom Joad]

La chambre de Robert :

 

Les Lincoln ont eu 4 enfants : Robert, né en 1843, Edward, en 46, William en 50 et Thomas "Tad" en 53. William et Thomas n'ont jamais connu leur frère Edward, qui est mort 1 mois avant son quatrième anniversaire, 10 mois avant la naissance de William.

 

La chambre de Monsieur :

 

La cuisine :

 

L'arrière du pavillon avec notre guide :

 

Au fond de la cabane du fond du jardin :

. :lol:

 

Contrairement à la jolie propagande dont on nous rabâche les oreilles depuis un siècle et demi, Lincoln n'est pas le héros que l'on croit.

L'histoire de l'esclavagisme est une piètre excuse. L'histoire vraie, c'est que les états du Sud, surtout agricole dépendaient trop des états du Nord pour tout ce qui était produits manufacturés. En effet, même si le coton valait son poids en or, les transactions avec l'Europe transitaient par les états du Nord qui se prenaient une grosse marge au passage. Lorsque les états du Sud, ont décidé de faire sécession et d'ouvrir leurs ports de la façade Atlantique aux navires à destination et en provenance de l'Europe, les Unionistes ont sentis la menace de perdre beaucoup d'argent. Ils ont donc utilisé le prétexte de l'esclavage pour se donner bonne conscience et pour attaquer le Sud. Le Maryland, par exemple, est un état Sudiste de cœur, mais nordiste d'intérêt. Il a donc déclaré sa neutralité. Ce n'était pas suffisant à Lincoln qui exigeait que les états se mettent à genoux devant lui : il a ordonné aux troupes nordistes d'envahir le Maryland. Mois d'un siècle plus tard, un autre dictateur fera de même en Belgique.

À la fin de la guerre, après la reddition sudistes, les troupes du nord seront autorisées à piller, violer, raser tous les territoires sudistes. Une haine du sud avait pris les nordistes, une volonté de réduire tous ces états en cendre. Les gens aux manœuvres à Washington, des républicains, voulaient faire payer au Sud une guerre qu'eux-même avaient déclenchée ! Une des punitions étaient de priver du droit de votes les blancs et de le donner aux noirs (mais seulement dans les états du Sud, ils n'avaient pas le droit de vote dans les états du Nord). Comme les ex-esclaves étaient illettrés, les républicains leur disaient pour quel parti voter...

Après guerre, le sud avait un moyen de se relever : il consistait à la vente des stocks de balles de coton. Pour éviter cela, les unionistes exigèrent des états confédérés, de payer les impôts qu'ils auraient dû verser s'ils étaient restés dans l'union + les amendes + les frais liés à l'entretien de l'armée yankee pendant la guerre.

Ils ont donc envoyé des Cotton Agents, pour voler les balles de coton comme remboursement. Bien sur ceux-ci se sont sucrés au passage et sur 2 millions de balles de cotons pillées, moins de 200.000 sont arrivées au Nord...

 

Enfin, s'il fallait un dernier exemple que le Nord n'est pas le gentil que l'on croit, c'est qu'il a encore fallu 1 siècle avant que des noirs puissent s'assoir à côté de blancs dans des bus. Alors qu'en 1860, être assis à côté d'un noir dans le Sud n'était pas un problème.

 

Je suis allé visiter sa maison parce qu'il est toujours intéressant de savoir pourquoi un type tourne mal.

 

Pour tout ceux qui veulent un éclairage plus objectif, je conseille de trouver et lire l'ouvrage de Dominique Venner : Le blanc soleil des vaincus, qui raconte les origines, la guerre et l'après guerre de sécession.

[Tom Joad]

En repartant, petit passage devant le Cosy Dog :

 

Après, ça c'est compliqué. Nous avons suivi la route 66, mais nous n'avons vu aucun des villages suivants : Chatham, Auburn, Virden, Nilwood, Carlinville, Gillespie, Staunton... Nous n'étions sans doute pas sur la bonne route, et comme en dehors des ville rien n'est indiqué si vous ne savez pas où c'est, tant pis pour vous !

Ah oui, si par magie un panneau est planté dans le bas-côté, ne le ratez pas ils sont petits et verts, comme la verdure qui les entoure.... :twisted:

 

Pourtant nous ne devions pas être bien loin, puisque nous sommes passés à Girard, photographier Doc's Soda Fountain :

 

C'est énervé, donc que j'ai quitté la Route 66 (merci Tom-Tom !) et que je me suis aventuré dans la campagne US pour tomber sur Glenarm. Parce qu'un peu plus loin il y a ...

 

 

 

De l'autre côté :

 

Une dernière avant de partir :

 

Un pont couvert, comme on en trouve plutôt dans le Nord-Est des USA.

Difficile d'imaginer qu'à une époque, la circulation était ininterrompue sur ce pont lorsqu'on le voit au milieu de cet endroit si calme...

[Tom Joad]

Rien à voir, mais j'aime ce gadget : l'anneau lumineux à l'ouverture des portes :

 

Sur la route, nous arrivons près du Mississipi.

Voici une capture de Google Maps :

 

La ligne jaune horizontale, c'est la Highway 270. Nous nous sommes arrivées (en suivant les panneaux) par la Chain of Rock Road au carrefour avec la Route 3, juste en dessous de l'intersection entre la 3 et la 270.

 

Un agrandissement :

 

La flèche rouge indique d'où nous venions. À l'intersection de la route Chain Of Rock et du Lewis & Clark Bvd, il y a deux panneaux Route 66. Le premier qui dit de tourner à droite et le 2e qui dit d'aller tout droit, avec le panneaux supplémentaire "SPUR" qui l'accompagne. Nous tentons le "Spur".

Nous arrivons à une division de la route. Soit nous montons tout droit, mais une entrée à l'aspect fortement résidentiel sur la rampe d'accès nous en a dissuadé, ou nous prenons à droite, ce que nous avons fait.

En fait nous avions pris le mauvais chemin (la routine), mais nous avons trouvé un bout de route 66 originel bien caché :

Voyez-vous, dans le prolongement de la flèche ? Ce petit morceau de route et ce qui reste du tracé qui menait au Chain of Rock, après qu'il ait été enterré pour créer la rampe d'accès au pont.

 

Après avoir erré vainement, nous avons pris la 270...

Le pont au dessus du Canal nous servira de substitutif :

 

Le Chain of Rock Bridge depuis la 270 :

 

Sortez ici !

 

J'ai vu un panneau dans la rampe de sortie trop tard pour la prendre.

Du coup, nous avons continué sur l'autoroute, ignorant que Saint-Louis était au Sud de notre position.

Mais tout s'est bien passé et nous avons fini par trouver notre hôtel.

Il faut savoir qu'outre le temps pourri et le ratage de plusieurs villages qui avait pesé sur le moral, nous étions pressé d'arriver car nous voulions voir l'Arche et ne savions pas du tout si tout ça fermait à 17h00 comme ailleurs.

 

Aller, puisqu'ils le disent : :wink:

[Bouteille0]

à ma prochaine nuit d'insomnie je me tape tout ton sujet ! çà a l'air passionnant et tellement documenté , de quoi se distraire en s'instruisant !

[Tom Joad]

Passionnant, ça l'est ! Tellement qu'une vie ne suffirait pas à parcourir toute la route 66 tellement il y a de chose à voir !

Ce que nous avons fait en une journée, entre Chicago et Springfield, IL, il me faudrait bien deux semaine pour le faire sérieusement.

[Bouteille0]

çà j'imagine !!! mais tu t'en fous t'es jeune et t'as la vie devant toi , tu vas pouvoir y retourner ! :guitar: :rock:

[Phil]

Ton discours sur le Nord et le Sud contient des inexactitudes : le problème des places de bus jusqu'aux années 1950, par exemple, c'était uniquement dans le Sud (l'affaire Rosa Parks qui a mis le feu aux poudres a eu lieu en Alabama), et je doute que des Noirs et des Blancs aient pu s'asseoir côte à côte dans les années 1860. Quant au vote des Noirs, la constitution américaine a toujours donné le droit de vote aux Noir libres (et donc à tous les Noirs du Nord, mais pas à la plupart de ceux du Sud). Elle a été modifiée par le 15ème amendement en 1870 pour y admettre des ex-esclaves, puis par le "voting rights act" de 1965 pour prohiber les tests d'alphabétisme et autres droits d'entrée aux bureaux de vote, mis en place par les Etats du Sud pour limiter le vote noir.

 

 

En revanche, les excès qui ont suivi la guerre ont été réels (notamment les fameux "carpetbaggers" dont tu ne parles pas, des Nordistes qui s'installaient dans le Sud pour profiter du bordel ambiant, par exemple en achetant à bas prix les terres des fermiers Sudistes), et ont conduit à la création du Ku Klux Klan (qui n'existait pas auparavant). Ceci est bien décrit au cinéma dès 1915 dans un des premiers longs métrages de l'histoire du cinéma, le célèbre "Naissance d'une Nation" de Griffith, qui a valu des ennuis à son réalisateur et a été interdit dans certaines villes à l'époque (de nos jours, un équivalent le serait certainement partout). Il faut avoir envie de se taper 3 heures de noir et blanc muet, avec des conventions (cadrage, montage, mise en scène, jeu d'acteurs) qui ne sont pas les nôtres, mais c'est édifiant.

[Tom Joad]

Ah Phil, tu m'étonnes, c'est un sujet si complexe ! J'ai fait des raccourcis et j'en ai oublié des choses. Je n'ai pas parlé de John Brown par exemple.

 

D'ailleurs, si tu as des ouvrages complémentaires sur le sujet, je suis preneur. C'est tellement compliqué comme période que toute source supplémentaire est la bienvenue, surtout qu'elle permet de relativiser les sources précédente !

 

Les tests d'alphabétisation, je les aurais laissé, voir étendu à l'union entière, car c'était justement ce qui permettait aux républicains blancs de faire "voter les noirs pour le "bon" parti en abusant d'eux.

 

D'après mon bouquin, il ne faut pas confondre le KKK qui a vécu quelques années après la guerre et qui était un mouvement de résistance face à l'oppression unioniste, avec sa copie frelatée des années 1960.

 

Naissance d'une Nation, N'est-ce pas ce film qui se passe sur plusieurs époques et qui avait nécessité la création d'un décor gigantesque à Los Angeles ?

 

Mise à jour :

Non, je confonds avec un autre film. Naissance d'une nation c'est ça : http://fr.wikipedia....ce_d'une_nation.

Je confondais avec Intolérance du même réalisateur.

pour ce film, il avait créé un décor de Babylone énorme, gigantesque. Tellement énorme que sa démolition n'a pas pu être exécutée de suite après la fin du tournage car Giffith n'avait plus un rond. Ce n'est qu'en 1919 après 4 ans de dégradations qu'il était suffisamment dégradé pour être détruit à bas coût.

De nos jour l'endroit ou se dressait le décor se trouve désormais le historic Vista Theater.

En hommage à ce décor pharaonique (pour l'époque), la décoration du centre commercial à côté du Kodak Theater est en partie décorée comme le décor l'était.

Le décor de la partei babylonnienne de Intolérance :

[Phil]

Pour tout ceux qui veulent un éclairage plus objectif, je conseille de trouver et lire l'ouvrage de Dominique Venner : Le blanc soleil des vaincus, qui raconte les origines, la guerre et l'après guerre de sécession.

Je ne connais pas ce livre, mais l'article de Wikipedia sur son auteur (Algérie française, extrême droite des années 50-60...) ne présage pas d'un "éclairage objectif" . Le traitement d'un tel sujet par un tel auteur est souvent intéressant, à condition de multiplier les sources, ce qui est souvent édifiant - tu en conviens toi-même :

D'ailleurs, si tu as des ouvrages complémentaires sur le sujet, je suis preneur. C'est tellement compliqué comme période que toute source supplémentaire est la bienvenue, surtout qu'elle permet de relativiser les sources précédente !

Pour l'anecdote, le seul journal que je lisais étant enfant/ado était celui qu'achetait mon père (Le Figaro en l'occurence). Une fois sorti du giron familial pour suivre mes études, je lisais le journal affiché dans l'entrée de la résidence universitaire (L'Humanité en l'occurence), c'est là que, sans adhérer ni à l'un ni à l'autre, j'ai vraiment compris la nécessité d'avoir l'esprit critique, ainsi que de la pluralité de l'information .

 

 

Les tests d'alphabétisation, je les aurais laissé, voir étendu à l'union entière, car c'était justement ce qui permettait aux républicains blancs de faire voter les noirs pour le "bon" parti en abusant d'eux.

L'argument peut se discuter, mais hors du principe "un homme (ou une femme), une voix", l'application est compliquée. Avec des tests d'alphabétisation un peu poussés et vu le niveau d'orthographe de certains forums, je connais des 18% qui auraient été réduits à moins de 5% (dans tes quelques lignes citées, il y a d'ailleurs 3 fautes, sans compter un paquet de majuscules manquantes - j'hésite à te donner le droit de vote ).

 

 

 

D'après mon bouquin, il ne faut pas confondre le KKK qui a vécu quelques années après la guerre et qui était un mouvement de résistance face à l'oppression unioniste, avec sa copie frelatée des années 1960.

Le KKK, recréé dans les années 1910 (sans doute suite à la sortie de Naissance d'une nation d'ailleurs), était très influent entre les deux guerres. Après Pearl Harbor, il a été réduit à l'état de groupuscule, à cause de la smpathie de ses dirigeants d'avant-guerre pour le nazisme.

 

Les deux versions du KKK ont abondamment pratiqué la terrorisation et le lynchage des Noirs (ou de leurs sympathisants), la deuxième y ajoutant l'anticatholicisme (Italiens, Irlandais, Polonais), l'antisémitisme et autres joyeusetés.

 

 

 

Naissance d'une Nation, N'est-ce pas ce film qui se passe sur plusieurs époques et qui avait nécessité la création d'un décor gigantesque à Los Angeles ?

Mise à jour :

Non, je confonds avec un autre film. Naissance d'une nation c'est ça : http://fr.wikipedia....'une_nation.

Je confondais avec Intolérance du même réalisateur.

Les deux films sont édités dans un coffret DVD (par exemple ici pour une dizaine d'euros). Mais, comme je l'ai écrit plus haut, il faut prendre son courage à deux mains (ce que j'ai fait) pour se taper 6 heures de visionnage, souvent difficiles à suivre à cause de conventions de mise en scène adaptées du théâtre de façon assez différente de ce qui s'est fait par la suite (et qui se fait actuellement). Intolérance, en particulier, raconte simultanément quatre histoires différentes, sans qu'il soit évident pour le spectateur moderne de savoir quand on passe de l'une à l'autre .

 

 

 

Sur ces entrefaites culturelles, on attend avec impatience des photos de la suite du voyage

[Tom Joad]

dans tes quelques lignes citées, il y a d'ailleurs 3 fautes, sans compter un paquet de majuscules manquantes - j'hésite à te donner le droit de vote ).

Je fais des efforts pourtant. Rajoute que je tape trop vite et sans me relire....

Au delà des querelles sur l'orthographe et la grammaire, avoue que savoir lire est quand même un minimum pour voter...

 

Les deux films sont édités dans un coffret DVD (par exemple ici pour une dizaine d'euros).

Oui j'ai vu, j'ai fais une petite recherche hier après t'avoir répondu.

Aux states, ils l'ont en Blu-Ray Disk, mais en VO seulement.

 

Sur ces entrefaites culturelles, on attend avec impatience des photos de la suite du voyage

ça va viendre, toi pas t'un qui est T.

[Tom Joad]

Notre hôtel étant à l'Ouest de la ville, nous sommes allé au centre-ville et avons garé la voiture à 1 block de l'Arch.

Belle vue.... du parking. :wink:

 

On rentre dans le sous-sol de l'arche, et après les vérification d'usage (portique, rayons X) on prend sont ticket.

Ah bon ? On peut monter là haut ?

Ben oui. :lol:

 

Qu'est-ce que qui se cache derrière cette porte ?

 

Est-ce Men in Black ou quoi ?

 

Ah, des explications :

 

Pour faire simple, on rentre à 5 dans une cabine ronde, assez étroite, et elles commencent à monter en s'empilant les unes sur les autres. La porte étant ouverte, on a la vue sur la structure de l'arche et de l'escalier interne.

 

Arrivé en haut, on sort et on a quelques pas à faire pour arriver ....

 

Quoi seulement 192m ? La tour Eiffel en fait 100 de plus ! 8r)

Et pourtant je trouve l'arche plus impressionnante. Je me demande toujours comment elle fait pour tenir...

 

Si vous avez le vertige, ne regardez pas en bas :

-trop tard-

 

Vue vers l'Ouest (sud-ouest) :

 

Tiens? le stade. Et notre parking. :lol:

 

Le centre ville (Downtown) :

.

[Tom Joad]

Ce jour là nous parcourerons 347km.

Après un tour au Starbuck café pour le petit déjeuner, départ de St Louis.La Magic House à Kirkwood jolie banlieue résidentielle :

(c'est un musée pour les enfants).

 

Notre prochaine halte est le Route 66 State Park. IMplanté sur la ville de Times Beach, station balnéaire rasée suite à un empoisonnement à la dioxine. Il est trop tôt, le musée n'est pas encore ouvert.

Le pont avec la route 66 qui menait à Times Beach :

 

Le musée (autrefois un petit restaurant) :

 

Le panneaux d'époque à côté :

 

À Eureka, nous avons fait une pause ravitaillement au Wal-mart du coin. 30 petite bouteilles d'eau qui tiennent dans la boite à gant pour quelques dollars en promotion. La caissière dans sa soixantaine était très sympa. Vu le poids du pack et la présence du code barre sur le dessus' elle le scan et je le prends pour qu'elle n'ai pas à le lever pour le faire passer de l'autre côté, elle me remercie et me répète que c'est une affaire. :-) Imaginez ça Carrefour. Impensable. Même un employé du magasin qui avait largement l'âge de la retraite nous a demandé comment on allait. C'est quasiment systématique. Le pire, c'est que c'est contagieux : je me surprends a leur demander avant qu'ils n'aient le temps de le faire comme si j'étais un vieux client. :-)

Encore un détail : il n'y a ni vigile' ni barrière ou tourniquet à l'entrée. Il y a une impression d'accueil que je 'ai jamais vu en France.

 

Nous reprenons la route.

Un panneau :

 

Un Motel :

 

Un autre panneau ...

 

Et le motel qui va avec :

 

La route 66 :

 

 

Comme à la télé, ça monte, ça descend ...

 

 

Certains tronçons sont interminables :

[Trooper Phil]

 

Ca monte, ça descend, on dirait San Francisco non ?

 

Vous connaissez la série Route 66 ? Non ? Alors voilà :

 

http://www.youtube.com/watch?v=-s_jz96H6Us&feature=relmfu

 

 

[Tom Joad]

Ce jour là nous parcourerons 347km.

Après un tour au Starbuck café pour le petit déjeuner, départ de St Louis.La Magic House à Kirkwood jolie banlieue résidentielle :

(c'est un musée pour les enfants).

 

Notre prochaine halte est le Route 66 State Park. IMplanté sur la ville de Times Beach, station balnéaire rasée suite à un empoisonnement à la dioxine. Il est trop tôt, le musée n'est pas encore ouvert.

Le pont avec la route 66 qui menait à Times Beach :

 

Le musée (autrefois un petit restaurant) :

 

Le panneaux d'époque à côté :

 

À Eureka, nous avons fait une pause ravitaillement au Wal-mart du coin. 30 petite bouteilles d'eau qui tiennent dans la boite à gant pour quelques dollars en promotion. La caissière dans sa soixantaine était très sympa. Vu le poids du pack et la présence du code barre sur le dessus' elle le scan et je le prends pour qu'elle n'ai pas à le lever pour le faire passer de l'autre côté, elle me remercie et me répète que c'est une affaire. :-) Imaginez ça Carrefour. Impensable. Même un employé du magasin qui avait largement l'âge de la retraite nous a demandé comment on allait. C'est quasiment systématique. Le pire, c'est que c'est contagieux : je me surprends a leur demander avant qu'ils n'aient le temps de le faire comme si j'étais un vieux client. :-)

Encore un détail : il n'y a ni vigile' ni barrière ou tourniquet à l'entrée. Il y a une impression d'accueil que je 'ai jamais vu en France.

 

Nous reprenons la route.

Un panneau :

 

Un Motel :

 

Un autre panneau ...

 

Et le motel qui va avec :

 

La route 66 :

 

 

Comme à la télé, ça monte, ça descend ...

 

 

Certains tronçons sont interminables :

[Phil]

Encore un détail : il n'y a ni vigile ni barrière ou tourniquet à l'entrée. Il y a une impression d'accueil que je 'ai jamais vu en France.

C'est vrai dans les supermarchés, mais les supermarchés en France genre Monoprix n'ont souvent pas de barrières non plus. Il faut dire qu'aux US, le patron a en général le flingue sous le comptoir

 

L'accueil dans les magasins (ou les administrations) s'est quand même grandement amélioré chez nous depuis 10 ou 20 ans. Le "c'était mieux avant" a des limites : je me rappelle, étant gamin, pas mal de commerçants qui étaient limite insultants ("aimables comme une porte de prison", disait mon père), on se demande comment ils gardaient leurs clients (ou pourquoi le petit commerce a disparu...). A l'inverse, dans les grandes surfaces, la première chose que les caissières apprennent, c'est à dire bonjour.

 

Les employés des magasins US sont souvent des personnes âgées, qui font ça parce qu'elles n'ont pas une retraite suffisante... ou pas de retraite du tout. Se faire parfois servir par une mamie de 75 ans, c'est aussi une chose qui m'a beaucoup frappé.

[Tom Joad]

Ah ? Je ne vais pas dans les Monoprix, ça doit être pour ça.

J'ai connu un pâtissier qui faisait de superbes produits, mais dont l'accueil était déplorable. Et pourtant, le ventre des clients étaient plus rand que leur fierté, car c'était toujours de couleur de monde.

 

Autant que je me souvienne, on a recontré 3 personnes que je n'aurait pas vu à ce poste-là : le serveur du Mc Do de Springfield, IL ; cette hôtesse de caisse et une serveur chez Sonic Drive In.

Sonic, c'est une chaine de fast food. Tu te gares sur ta place de parking. à ta gauche, un panneaux avec les menus dispos et un bouton. Quand ta commande est prête, tu appuie sur le bouton, tu dicte ta commande et moins d'une minute après, une charmante mamie qui vient t'apporter le tout sur un plateau.

[Tom Joad]

Le panneau du fameux relais routier ...

 

... fermé.

 

L'intérieur :

 

humour :

 

Un poteau qui ne guidera plus les voyageurs aux ventres affamés :

 

 

 

 

On a photographié des bâtiments en mauvais état. Je ne sais pas s'ils ont un lien avec la route 66 ou pas :

 

 

 

 

Pour se diriger là-bas, suivre les panneaux ! :lol:

 

 

 

[Trooper Phil]

"C'est vrai dans les supermarchés, mais les supermarchés en France genre Monoprix n'ont souvent pas de barrières non plus. Il faut dire qu'aux US, le patron a en général le flingue sous le comptoir "

 

Cèpafo ça

Le how are you doin' ? c'est en fait le bonjour comme le Hi ou le Hello, et c'est vachement agréable.

[Tom Joad]

Pour le flingue sous le comptoir, je ne suis pas allé vérifier, mais je leur fait confiance...

Mais à la grande déception des anti-armes, je n'ai vu personne avec un Colt à la ceinture pendant tout le trajet.... Ah si ! Un Shériff à Seligman, mais c'est tout.

[Trooper Phil]

Pour se diriger là-bas, suivre les panneaux ! :lol:

 

Je vois pas où est le problème