Les ricaines.....De la découverte au quotidien.

[Oli]

Etant en vacances et disposant d'une connexion, je me lâche !

 

Tout a commencé en 2003 lors de mon arrivée au Canada, jusqu'alors les autos américaines demeuraient des véhicules exotiques, quasi inaccessibles en raisons de diverses particularités telles que : " Dimensions, consommation, CG onéreuse ".

 

La première balade nocturne dans Attwater fût une révélation ainsi qu'un émerveillement, dans ce quartier populaire de Montréal, les vieilles ricaines pullulaient encore, certaines en état de décomposition avancé, on les entendait glouglouter en se déplaçant comme des dinosaures formidables, sur fond de hululement de sirènes de flics, le tout dans un décor de film ricain, bloc en briques.

 

Commença alors une période de découverte où j'allais de petit bouclards de bagnoles usagées en garages, essayant à qui mieux mieux des voitures, écrivant des CR pour un certain nombre de sites, ce qui ne me rapporta pas un rond mais me procura un plaisir certain, au début ce fûrent plutôt des bazou ( en bon québécois, des poubelles ! )

 

Je crois que la première était une Buick Park Avenue qui avait connu des jours meilleurs... Emballé par le soyeux de son moteur, le confort et l'espace, j'étais aux anges, s'ensuivirent une foultitude dont une Lincoln MK VIII, la même que sur la photo; là, je crus avoir atteint le nirvana, outre un V8 convaincant ( 280 HP ), seule feu ma Daimler " Double Six " ( V12, 300 cv ) m'avait donné un tel coup de pied au fuendès, le tout dans le velours et cerise sur le gâteau assorti d'une tenue de pavé solide ( suspension pneumatique oblige )

 

 

 

 

 

[Oli]

En 2005, c'est la rencontre avec " Dream Team " suite logique de mon cheminement :

 

" Geoffrey, alors tout minot ( il a fait un sacré bout de chemin depuis ), Cannelle, papa, Charlene et pas mal de membres éminents " Il faisait froid ce jour là mais chaud dans nos cœurs....Pas seulement car on ne suçait pas de la glace, décidément en France on sait recevoir et passer un bon moment, ça me changeait agréablement des soirées " Hot-dog, burgers, binouzes québécoises ".

 

 

 

 

 

 

[morov]

ça me changeait agréablement des soirées " Hot-dog, burgers, binouzes québécoises ".

 

 

Salut Oli ,est ce que je comprend que tu ne trouve pas de quoi faire la fete au Quebec ?

[Oli]

Salut Morov,

 

A cette époque, j'étais encore porté sur la chouille et je n'ai jamais retrouvé ce que j'avais laissé en France, les fiesta avec mes potes du rugby de Laval ( Québec ) n'avaient rien à voir avec celles de Vichy par exemple, ce côté gaulois, convivial, épicurien laissant place à quelque chose de fadouillard, un peu comme lorsque tu opposes un petit plat mijoté accompagné d'un bon pif à un cheese Coca......

 

Maintenant, je m'y suis fait.....O tempora, O mores.

[morov]

Ah Ah c'est sur que le rugby la bas c'est, pas gagné, par contre je n'ai jamais trop aimé les "fêtes" a la française ici, trop timorées ,pourtant milieu motard depuis 72 entre concentre et soirée a l'arrache, j'en ai fait quelques une.

Au Quebec c'était underground et gros déjantage dans des entrepots pourrit au fond de Zone indus, des Hallowen de ouf , des genssse bien allumés pour la brosse, des trois jours sans dormir, 'fin la grosse java quoi ! Des nuits entieres au "fouf" ou a la fourmis atomique, a pas se faire chié une minute ......

[Oli]

Je me souviens de soirées dans le " Vieux ", dans un loft où la mousse coulait à flot accompagnée de pot ( genre Québec Gold ) à assommer un troupeau d'éléphants mais bon c'était autre chose....

[morov]

Si tu parle du "vieux" Quebec ,il est possible que je connaisse ce loft, rempli de freack, a se tordre de rire

[Chaput]

J'avais oublié la Brougham de 1957 !

 

Enfin, encore faut-il en trouver une...